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Prix Hausse des contrats de pommes de terre de 25 à 40 €/t

Alors que le marché du produit transformé est en croissance, le Groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (NEPG) s’interroge sur la capacité des producteurs à répondre à la demande. Les meilleurs prix de contrats proposés par les industriels pourraient être un argument pour les inciter à signer.

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Le NEPG, groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen, salue les prix de contrats des industriels « généralement plus élevés que les premiers prix publiés à la fin de l’année dernière », dans un contexte où le coût des intrants s’envole (énergie, engrais, phytos, matériaux de construction), ainsi que celui de la location de terre.

 

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« Les prix pour livraison départ champ sont généralement plus élevés de 2,50 à 4,00 €/100 kg, selon les pays, les transformateurs et/ou les variétés, rapporte le groupe dans un communiqué le 28 janvier 2022. Certains couvrent les coûts de production auxquels les producteurs sont confrontés, d’autres pas. »

Après une crise de demande, la crise de l’offre ?

« Certains industriels, voyant la réticence des producteurs à signer les nouveaux contrats, ont modifié leurs tableaux de prix initiaux à la hausse pour essayer d’inciter plus d’agriculteurs à le faire », ajoute le NEPG,

 

Le secteur de la pomme de terre de transformation est en expansion, soutenu par une demande croissante en produits transformés. « Les prochaines années pourraient marquer un tournant : les industriels veulent toujours plus de pommes de terre, mais les producteurs n’ont plus la possibilité de produire davantage (pas assez de « terres à pomme de terre », coûts de production élevés, baisse de rendement, changement climatique…) », rapporte le NEPG.

 

Très affecté par la crise sanitaire, faute de demande, le marché de la pomme de terre se trouve dorénavant face à une « crise de l’offre ». « Les producteurs seront-ils aussi désireux de produire des pommes de terre dans les années à venir qu’il y a 5 ou 10 ans ? », interroge le NEPG.

Vigilance avant de signer

Le NEPG appelle néanmoins les producteurs à calculer leurs coûts de production avant de signer quoi que ce soit, et de faire attention aux conditions contractuelles, « plus importantes que les grilles de prix », mais qui sont souvent « absentes ou incomplètes ».

 

« Les principales lacunes concernent la force majeure, le partage des coûts, des charges et des risques (effets du changement climatique et perte de solutions phytos) entre producteurs et transformateurs et durabilité de la production de pommes de terre tout au long de la chaîne », indique le groupe.

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